Une opération structurante et transverse (entre les axes 1, 2 et 3) est de soutenir en priorité le développement d’une plateforme de bases de données microbiologiques multi-omiques intégrées et interopérables ainsi que le développement d’outils numériques. Il existe un besoin urgent de 1) développer et implémenter des bases de données microbiologiques multi-omiques intégrées, spécifiques de la résistance aux antibiotiques pour les trois écosystèmes Humain-Animal-Environnement en s’assurant de l’interopérabilité de ces bases entre elles et avec les bases de données épidémiologiques, et de 2) développer, en parallèle, des outils mathématiques et (bio)informatiques pour modéliser l’évolution de la résistance aux antibiotiques, les phénomènes de transmission et de dissémination des clones et des gènes intra- et inter-sectoriels, ainsi que l’impact d’interventions.
Dans un premier temps, il est nécessaire de :
- faire un inventaire de l’existant et en particulier des équipes et de l’expertise, mais aussi des bases de données et outils ;
- s’assurer de l’accessibilité des différentes communautés aux bases de données et des outils (par exemple, via un portail unique).