L’ANRS | Maladies infectieuses émergentes a travaillé à l’élaboration d’une liste de familles de pathogènes ayant un fort risque de déclencher une crise naturelle, accidentelle ou provoquée, afin de concentrer les efforts de préparation de la France dans le cadre de la stratégie d’accélération MIE-MN.
Dans cette liste figurent 6 types de bactéries dont deux résistantes :
Les maladies infectieuses émergentes ou ré-émergentes sont une priorité de santé publique. L’exemple récent de la pandémie de Covid-19 est l’illustration concrète de l’impact de ces maladies sur la santé mais aussi sur les économies et les sociétés.
Dans ce contexte, la mise en place de projets de recherche ambitieux est indispensable pour mieux comprendre, prévenir et contrôler les phénomènes d’émergence des maladies infectieuses, mais également développer des contre-mesures pour diagnostiquer, protéger ou traiter les individus. Ainsi, une réponse globale et intégrée pourra être mise en place pour limiter leurs impacts.
Pour faire face à ces enjeux, la France s’est dotée d’une Stratégie nationale d’accélération “Maladies infectieuses émergentes et Menaces nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques” (MIE-MN) dans le cadre de France 2030.
Le socle scientifique de la stratégie est constitué par deux Programmes et Equipements Prioritaires de Recherche (PEPR) complémentaires et qui seront mis en œuvre en étroite collaboration sur 5 ans :
- Un PEPR MIE, qui porte sur la prévention et le contrôle des maladies infectieuses émergentes. Il est doté de 80 millions d’euros et piloté par l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes, en articulation avec l’ensemble de ses partenaires académiques français ;
- Un second consacre 30 millions d’euros à la prévention des émergences zoonotiques (virus, bactérie ou parasites transmis aux humains par des animaux ou des insectes). Il s’inscrit dans l’initiative internationale PREZODE et est piloté par le CIRAD, l’INRAE et l’IRD.
Plus d’informations sur le site de l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes