Les réseaux de surveillance

Plusieurs entités françaises sont impliquées dans la surveillance de l’antibiorésistance en France dans les secteurs de la santé humaine, la santé animale et de l’environnent.

L’Agence nationale de santé publique, Santé publique France, a entre autres pour mission de coordonner la surveillance, les études et l’expertise en matière de prévention et de lutte contre les infections associées aux soins et la résistance aux anti-infectieux dans les trois secteurs de soins (établissements de santé, établissements médico-sociaux et soins de ville). L’Agence s’appuie sur des partenaires régionaux, les centres de prévention des infections associées aux soins (CPias), dont certains ont été retenus après appels à projet comme pilotes de missions nationales. Ces Cpias porteurs de missions nationales sont regroupés au sein du Réseau de prévention et de surveillance des infections associées aux soins (RéPias).

–    Le CPias du Grand-Est, associé au CPias Nouvelle Aquitaine et au service de microbiologie du CHU de Limoges, a pour mission nationale la surveillance et la prévention de l’antibiorésistance en établissements de santé (SPARES). Les objectifs de SPARES sont d’assurer la mise en œuvre et de coordonner la surveillance de la consommation d’antibiotiques et la résistance bactérienne, ainsi que d’évaluer la prévention de la transmission croisée des bactéries multi-résistantes (BMR) et bactéries hautement résistantes (BHR) en établissements de santé. La surveillance se base sur un outil commun d’enregistrement des données à partir des logiciels métiers : l’outil ConsoRes. Tous les établissements de santé volontaires peuvent participer

–    La mission nationale de surveillance de la résistance aux antibiotiques et des infections associées aux soins en secteur de ville et établissements médico-sociaux » (Primo) est portée par les CPias Pays-de-La-Loire et CPias Grand Est.  La surveillance de la résistance se base sur l’outil e-Medqual ville, tous les laboratoires de ville volontaires peuvent participer. La surveillance porte sur les données de résistance chez Escherichia coli, Staphylococcus aureus ainsi que Enterobacter cloacae, Enterobacter aerogenes, Klebsiella pneumoniae, Klebsiella oxytoca.

–   En complément des analyses des données de vente d’antibiotiques réalisées par l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), Santé publique France surveille les consommations d’antibiotiques en secteur de ville au niveau national, mesurées à partir des données de remboursement de l’assurance maladie (Système National des Données de santé SNDS).

Les principaux indicateurs nationaux et régionaux de résistance et consommation d’antibiotiques sont en accès libre dans le portail interactif de Santé publique France GEODES. Les rapports annuels de surveillance, plus complets, sont accessibles depuis le site de Santé publique France.

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