Lors du colloque national sur l’Antibiorésistance, organisé par l’Inserm le lundi 22 novembre à Aubervilliers, ont été diffusés 5 vidéos documentaires, réalisées par la société La Jolie Prod, que vous pouvez visionner ici :
Gilles Bloch, p-dg de l’Inserm et Évelyne Jouvin-Marche, coordinatrice scientifique, présentent le Programme prioritaire de recherche (PPR) Antibiorésistance
Pourrait-on demain mourir d’une infection banale faute de traitement efficace ? L’antibiorésistance est devenue un énorme problème de santé publique avec une interdépendance entre l’humain, l’animal et l’environnement. Avec l’utilisation accrue et le mésusage des antibiotiques, et leur contamination de l’environnement, les bactéries sont devenues de plus en plus résistantes aux traitements…
En 2019, l’État français a confié à l’Inserm le pilotage du PPR Antibiorésistance. Ce programme de recherche qui fédère l’ensemble des forces françaises publiques et privées du domaine, intègre une dimension internationale avec notamment une collaboration avec les pays à ressources limitées. Il propose dans une approche pluridisciplinaire « une seule santé » (« One Health »), de nouvelles stratégies et mesures de lutte pour inverser la courbe des résistances microbiennes.
À l’initiative du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et du Secrétariat général pour l’investissement (SGPI), le PPR Antibiorésistance est doté de 40 millions d’euros dans le cadre du troisième programme d’investissements d’avenir (PIA3).
L’Agence nationale de la recherche (ANR) est l’opérateur du programme.
Antibiorésistance : outils et réseaux structurants
Dans le Programme prioritaire de recherche (PPR) Antibiorésistance, il y a l’optimisation des usages, l’innovation thérapeutique, le contrôle de l’émergence… Mais cela ne suffit pas.
Pour lutter efficacement contre l’antibiorésistance, il faut aussi réussir à mutualiser les connaissances et les données, sortir de l’isolement alors que jusqu’alors chaque expert travaille dans son domaine de compétence, avec ses propres outils développés pour son domaine. Il est crucial que la recherche se mette en réseau et… s’intéresse aux réseaux sociaux ! C’est l’objectif du quatrième axe du PPR Antibiorésistance.
3 des 14 projets financés dans le cadre du PPR Antibiorésistance piloté par l’Inserm, présentés par leur porteur : Promise – Marie-Cécile Ploy, ABRomics-PF – Claudine Médigue, DOSA – Nicolas Fortané.
À l’initiative du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et du Secrétariat général pour l’investissement (SGPI), le PPR Antibiorésistance est doté de 40 millions d’euros dans le cadre du troisième programme d’investissements d’avenir (PIA3).
Ce programme de recherche qui fédère l’ensemble des forces françaises publiques et privées du domaine, propose dans une approche « une seule santé », de nouvelles stratégies et mesures de lutte pour inverser la courbe des résistances microbiennes. L’Agence nationale de la recherche (ANR) est l’opérateur du programme.
Contrôler l’émergence de l’antibiorésistance
Pour limiter le développement de l’antibiorésistance, on peut optimiser les usages, innover avec de nouveaux traitements, mais aussi faire appel aux sciences humaines et sociales.
Observer la propagation des résistances dans les Ehpad ou dans les foyers qui accueillent des animaux domestiques, ou encore dans le sol : tel est le troisième axe du Programme prioritaire de recherche (PPR) Antibiorésistance.
3 des 14 projets financés dans le cadre du PPR Antibiorésistance piloté par l’Inserm, présentés par leur porteur : Ora-Neat – Nelly Agrinier, DYASPEO – Jean-Yves Madec, MicroFlu4AMR – Andrew Griffiths, TheraEPI – Paola Arimondo.
À l’initiative du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et du Secrétariat général pour l’investissement (SGPI), le PPR Antibiorésistance est doté de 40 millions d’euros dans le cadre du troisième programme d’investissements d’avenir (PIA3).
Ce programme de recherche qui fédère l’ensemble des forces françaises publiques et privées du domaine, propose dans une approche « une seule santé », de nouvelles stratégies et mesures de lutte pour inverser la courbe des résistances microbiennes. L’Agence nationale de la recherche (ANR) est l’opérateur du programme.
Innovation Therapeutique
Les bactéries… Depuis des millions d’années, elles ont la faculté de s’adapter aux toxines en développant des résistances… Un avantage évolutif certain. Et depuis que la médecine a recours aux antibiotiques, ces résistances surviennent beaucoup plus vite. Le deuxième axe du Programme prioritaire de recherche (PPR) Antibiorésistance vise à les prendre de vitesse et à trouver des parades avec de nouveaux traitements.
4 des 14 projets financés dans le cadre du PPR Antibiorésistance piloté par l’Inserm, présentés par leur porteur : NASPEC – Michel Arthur, NAILR – Vincent Cattoir, PHAG-ONE – Frederic Laurent, TheraEPI – Paola Arimondo.
À l’initiative du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et du Secrétariat général pour l’investissement (SGPI), le PPR Antibiorésistance est doté de 40 millions d’euros dans le cadre du troisième programme d’investissements d’avenir (PIA3).
Ce programme de recherche qui fédère l’ensemble des forces françaises publiques et privées du domaine, propose dans une approche « une seule santé », de nouvelles stratégies et mesures de lutte pour inverser la courbe des résistances microbiennes. L’Agence nationale de la recherche (ANR) est l’opérateur du programme.
Optimiser l’usage des antibiotiques en médecine humaine et vétérinaire
Les antibiotiques ont longtemps été la solution miracle pour soigner les maladies infectieuse. Mais aujourd’hui, de plus en plus de bactéries leur résistent. Pourquoi ? Comment prédire le comportement des bactéries ? Comment optimiser les traitements en médecine humaine et vétérinaire ?
4 des 14 projets financés dans le cadre du Programme prioritaire de recherche (PPR) Antibiorésistance piloté par l’Inserm, présentés par leur porteur : DREAM – Olivier Tenaillon, ANORUTI – Bruno Fantin/Imane El Meouche, Seq2Diag – Philippe Glaser, MustArt – Alain Baulard.
À l’initiative du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et du Secrétariat général pour l’investissement (SGPI), le PPR Antibiorésistance est doté de 40 millions d’euros dans le cadre du troisième programme d’investissements d’avenir (PIA3).
Ce programme de recherche qui fédère l’ensemble des forces françaises publiques et privées du domaine, propose dans une approche « une seule santé », de nouvelles stratégies et mesures de lutte pour inverser la courbe des résistances microbiennes. L’Agence nationale de la recherche (ANR) est l’opérateur du programme.