AccueilEmplois & formationsIngénieur-e de recherche en microbiologie environnementale, CNRS, Vandoeuvre les Nancy, CDD 24 mois

Ingénieur-e de recherche en microbiologie environnementale, CNRS, Vandoeuvre les Nancy, CDD 24 mois

Détails de l'offre

  • Type de poste: CDD
  • Secteur : Public
  • Localité : France 
  • Limite de candidature : 12/04/2021
  • Profil de poste:
    Recherche et innovation
  • Domaine(s) :
    Microbiologie et Immunologie

Description

Date Limite Candidature : lundi 12 avril 2021.

Informations générales

Référence : UMR7564-LAUMAT-001
Lieu de travail : VANDOEUVRE LES NANCY
Date de publication : jeudi 18 mars 2021
Type de contrat : CDD Technique/Administratif
Durée du contrat : 24 mois
Date d’embauche prévue : 3 mai 2021
Quotité de travail : Temps complet
Rémunération : entre 2400 € et 2600 € bruts mensuels selon expériences
Niveau d’études souhaité : Supérieur à bac+5
Expérience souhaitée : 1 à 4 années

Missions

Un poste d’ingénieur.e de recherche est disponible au sein de l’équipe de Microbiologie Environnementale (MIC) du Laboratoire de Chimie Physique et Microbiologie pour les Matériaux et l’Environnement (LCPME – UMR 7564).
Cette demande de poste s’inscrit dans le cadre d’un partenariat industriel avec le leader mondial de tuyaux polymères et fait suite à une précédent collaboration.

Le contexte du projet est la prévention de la formation de biofilms bactériens d’eau potable par l’utilisation de surface à visée anti-microbienne. Les objectifs du projet sont de définir -à l’échelle laboratoire- les performances anti-biofilms et de nettoyabilité de nouveaux matériaux polymères après modification de leur surface/composition pour leur conférer des propriétés anti-biofilm, et valider les résultats sur un banc d’essai.

Une attention particulière sera également portée sur la capacité de colonisation de ces surfaces nouvelles par des agents pathogenèse, notamment Legionella pneumophila. Sur les aspects technologiques, la finalité du projet est d’apporter des éléments de réponse sur les stratégies anti-biofilm et les procédure de NEP (nettoyage en place) à mettre en place et donc d’orienter les choix des partenaires industriels.
Sur les aspects scientifiques, il s’agira d’enrichir les connaissances sur l’adhésion bactérienne et les propriétés physico-chimiques des surfaces qui l’influence.

Activités

-Conduire, en adaptant les conditions expérimentales, un ensemble d’essais utilisant différentes techniques (technique de marquage, mesure de viabilité bactérienne, microscopie, cytométrie, technique AFM).
-Conseiller, dans le cadre d’un projet scientifique, les options techniques ; évaluer et valider les choix.
-Assurer une veille scientifique et technologique dans le domaine des biofilms et des surface anti_biofilm, des mesures de viabilité cellulaire et de lutte chimique anti-biofilm
-Traiter, interpréter et mettre en forme les résultats, en garantir la qualité.
-Exploiter et présenter les résultats sous forme de synthèse.
-Rédiger les rapports d’avancement du projet.
-Assurer le montage et le suivi analytique des réacteurs de laboratoires (disque tournant, flow-cell) nécessaire à l’étude des biofilms.
-Assurer le bon fonctionnement et la maintenance courante des équipements
– Diffuser et valoriser les résultats et réalisations technologiques (organisation des réunions, rédaction d’article des travaux)

Compétences

Compétences techniques et scientifiques:
– Expertise en microbiologie environnementale, et sur les biofilms bactériens en particulier.
– Quantification microbienne par microscopie et cytométrie
– Mesure de viabilité bactérienne
– Bonne expertise scientifique et technologique sur les biofilms, leur formation et les aspects anti-biofilm
– des connaissance de la microscopie à Force Atomique (AFM) sera un plus.

Compétences opérationnelles:
– le candidat devra montrer son intérêt pour les aspects appliqués de la recherche et devra être dynamique, autonome et motivé.
– il devra enrichir par son expertise scientifique les orientations du projet
– il travaillera avec autonomie et en collaboration avec le responsable du projet.
– Il sera amené à rédiger les documents scientifiques liés au projet, à les présenter et à les valoriser.

Niveau de diplôme souhaité: Doctorat ou Diplôme d’ingénieur en microbiologie

Contexte de travail

Le LCPME est une unité pluridisciplinaire qui centre ses recherches sur l’étude des interfaces minérales et biologiques en milieux aqueux. L’objectif principal vise à mieux comprendre la réactivité de surfaces solides (phases minérales, hybrides organo-minéraux, objets biologiques) au contact de milieux aqueux, avec le souhait de prendre en compte les hétérogénéités structurales et réactionnelles des systèmes étudiés à différentes échelles spatiales, et avec des retombées potentielles dans le domaine de l’environnement et des matériaux.
Le/la candidat.e sera amené à travailler dans l’équioe MIC et en étroite collaboration avec Mme L. Mathieu, Enseignante-chercheure responsable scientifique du projet de recherche.

Contraintes et risques

Flexibilité éventuelle des horaires de travail.

Pour postuler

Candidater à cette offre sur le site CNRS Emploi.